Béarn, Hautes-Pyrénées – Jours 13 à 20

Etape 11 : d’Urdos aux lacs d’Ayous

Récap en bref :

  • Distance : 13,6 km
  • D+ : 1765 m
  • D- : 632 m
  • Départ : 10h35 (il fallait finir l’article précédent du blog !)
  • Arrivée : 16h

Récap détaillé :

Ce matin mauvaise surprise en se levant : notre sac plastique contenant de la nourriture, que nous avions laissé à l’extérieur de la tente mais tout de même sous l’auvent, est éparpillé sur le chemin. Et il ne reste PAS UNE MIETTE. Seulement les emballages. Pain, jambon, saucisson et fromage, tout a disparu ! Mangé par un animal, sûrement un renard.

Enfin ça aurait pu être pire, notre salade de pâtes préparée avec soin la veille était à l’abri dans des tupperwares, et normalement il y a une dernière épicerie à Urdos. Et après c’est parti pour 1 semaine en pleine montagne avec seulement les refuges pour se ravitailler !

Mais autre couac dont on s’est rendu compte hier soir : on n’a pas assez d’argent liquide pour payer tous les repas qu’on prévoyait de prendre dans les refuges. Et il n’y a pas de distributeur à Urdos. On décide donc de sacrifier un repas du soir au refuge de Larribet, on fera avec ce qu’on a.

On commence à marcher assez tard ce matin (il a fallu aller faire les courses et finir le dernier article de blog), la journée est très belle mais il fait très chaud. La montée bien raide nous mène en 2h30, pile pour l’heure du manger, au refuge de Larry qui est vraiment top ! Cabane petite mais très accueillante, lits propres, une source à l’entrée, placard avec des ustensiles de cuisine et un peu de nourriture diverse, et même une petite plaque gaz !

On s’y arrête juste pour manger notre pique-nique, contents d’être au frais.

Refuge de Larry

Nous repartons en direction du col d’Ayous. Et à l’arrivée au col, wahou ! Il y a une vue magnifique sur le pic du Midi d’Ossau, massif, rocheux, dominant les Lacs d’Ayous au pied du col.

Lacs d’Ayous et pic du Midi d’Ossau

On laisse nos sacs au col le temps de faire un aller-retour en haut du pic d’Ayous afin de profiter d’une vue encore plus panoramique sur les massifs environnants.

Puis nous descendons jusqu’au refuge où l’on pensait passer la nuit dans la partie hiver. Mais il y a plein de monde. Forcément, l’endroit est magnifique (et facilement accessible depuis un parking pas loin). Nous sommes de retour sur la HRP.

Comme il est encore tôt, on décide de continuer un peu notre chemin jusqu’au plus bas des 3 lacs d’Ayous (lac Roumassot) et planter la tente par là-bas. On se permet même un petit plouf, l’eau est moins froide qu’on pensait !

Baignade au dernier lac d’Ayous

Mais on se fait vite attaquer par une horde de moustiques. On plante la tente un peu plus haut en espérant qu’il y en ait moins, mais que nenni ! Obligés de se réfugier sous la tente malgré la chaleur et de manger dedans le soir tellement ils sont virulents !

La vue que l’on a depuis la tente est vraiment splendide, le Pic du Midi d’Ossau d’un côté, le lac de l’autre. On n’avait pas encore bivouaqué à un endroit avec une si belle vue !

Treizième nuit

Etape 12 : des lacs d’Ayous à la cabane d’Arrégatiou

Récap en bref :

  • Distance : 10,9 km
  • D+ : 828 m
  • D- : 1009 m
  • Départ : 6h45
  • Arrivée : 12h

Récap détaillé :

Étant donné que cet après-midi il est prévu des orages à partir de 14h, Maroussia accepte de se lever tôt : réveil à 5h30. Il ne fait pas très froid, le jour est tout juste naissant et on peut grâce à ce lever tôtif jouir d’un superbe lever de soleil sur les montagnes !

Après un petit passage en forêt on commence à monter, et on monte, on monte, ça ne s’arrête pas. Passage par le vallon du Peyreget.

Bonnes surprises pendant les pénibles montées : on voit plein de marmottes ! Bien dodues, pas très farouches et terriblement photogéniques.

Des marmottes !

L’ascension s’arrête une fois arrivés au col de Peyreget avec vue sur le pic du Midi d’Ossau et sur le refuge de Pombie en contrebas.

Avant d’arriver à Pombie

On arrive au refuge avant 11h et on pensait peut-être monter au pic du Midi, mais les gens qui sont en train de préparer le refuge pour son ouverture prochaine nous dissuadent d’y aller si on n’a pas les casques et les cordes. Tant pis, on ne prend pas de risques !

Nous continuons notre route jusqu’à la cabane d’Arrégatiou où nous prenons notre repas, et après une longue hésitation on décide de rester là cet après-midi et ce soir pour être à l’abri de l’orage qui arrive. Pas la meilleure des cabanes mais pas mal quand même ! Et peu avant d’arriver on a pu voir plein d’isards rassemblés autour d’un rocher (en train de le lécher ?).

Des isards !
Cabane d’Arrégatiou

A 14h20 l’orage commence à gronder et peu de temps après, les premières gouttes tombent. Nous occupons notre après-midi entre sieste, film, jeux, lecture, au chaud dans nos duvets sur la mezzanine de la cabane.

Petit feu et repas du soir, puis on ne tarde pas à aller se coucher. On se rend compte que le matelas de Maroussia s’est complètement dégonflé… Il doit être percé mais impossible de trouver la fuite. Tant pis, on verra demain.

La pluie baisse, le vent aussi, l’orage s’éloigne. La nuit s’annonce une nouvelle fois calme, un peu beaucoup trop calme !

En effet, alors que nous sommes déjà assoupis, un bruit d’animal farfouillant dans du plastique nous réveille brusquement ! Coup de frontale sur la table en bas ! Oh, UN LOIR ! On avait heureusement pris la peine de suspendre notre sac de nourriture, mais on avait oublié le sachet de purée en poudre et il est en train de le manger ! On met tout à l’abri mais entre les bruits du loir, la crainte qu’il arrive quand même à nous manger quelque chose, et Maroussia qui se réveille régulièrement pour regonfler son matelas, la nuit n’est pas des plus agréables.

Quatorzième nuit

Etape 13 : de la Cabane d’Arrégatiou au refuge d’Arrémoulit

Récap en bref :

  • Distance : 8,3 km
  • D+ : 1072 m
  • D- : 469 m
  • Départ : 8h30
  • Arrivée : 12h45

Récap détaillé :

Des orages sont encore attendus pour le début d’après midi donc on décolle tôt ce matin, dommage après la nuit qu’on a passé …

On rallie assez vite le parking du Caillou de Soques. Là on récupère du réseau mobile, utile pour checker la météo et se tenir au courant des dernières nouvelles.

On remonte ensuite le vallon d’Arrious en direction du col et lac d’Arrious. On croise plein de gens qui descendent avec du matériel film/photo. On apprendra plus tard que c’est une équipe de tournage d’un documentaire pour France 3.

Dans la montée on croise de nouveau de nombreuses marmottes, et en arrivant au col on a droit à une très belle vue sur le lac d’Artouste, le pic du Palas et les premières crêtes du Balaïtous ! Pas mal de neige encore à notre altitude (2300 m) !

Le temps de prendre un en-cas et on embraye. Nous ne sommes plus très loin du refuge. Pour économiser 1h de descente/montée par le lac d’Artouste, on passe par le passage de l’Orteig, vertigineux mais câblé. Cela nous fait arriver au dessus des lacs et du refuge d’Arremoulit. Vue splendide sur ces lacs tout entourés de neige et les pics tout autour : Balaïtous, Palas, Arriel !

Pic de Palas et lac d’Arrémoulit
Refuge d’Arrémoulit

Arrivés au refuge assez tôt (tant mieux vu qu’ils annonçaient des orages), on se présente au gardien Éric. Nous avions prévu de bivouaquer à côté et de prendre les repas au refuge, on trouve donc un emplacement qui nous convient sur le tout petit espace dédié au bivouac.

Et ensuite c’est atelier réparation du matelas ! Déjà trouver la fuite en immergeant le matelas dans le lac, puis rebouchage. L’eau du lac est glacée, difficile d’y laisser les mains plus de quelques secondes !

A la recherche de la fuite dans le matelas

On bronze un peu et puis comme on voit et entend l’orage arriver, on monte la tente pour s’y abriter. Quelques grosses gouttes et des grondements pendant une bonne heure mais rien de méchant.

A 19h c’est repas au refuge, on fait la connaissance des autres pensionnaires du soir, nous sommes 12 mais il n’y a que nous en bivouac.

Pendant le repas l’orage revient sur le secteur, il se met à tomber des abats d’eau, on voit les éclairs tout autour du refuge ! On est bien à l’abri à l’intérieur mais on a peur pour la tente !! Y-a-t’il des fuites ? On profite d’une petite accalmie pour aller vérifier : grosse flaque sous la tente, sac de Maroussia un peu mouillé, mais globalement l’intérieur est resté sec, ouf !

Le gardien Éric nous donne ensuite quelques conseils pour la traversée du lendemain vers le Larribet via le col du Palas et le port du Lavedan. Il faudra les crampons pour passer, heureusement on les a maintenant ! Petite déception toutefois (à laquelle on s’attendait mais qui se confirme), on ne pourra pas faire le Balaïtous qui était pourtant prévu à l’étape du lendemain car il y a encore trop de neige dans la Diagonale …

Et puis on retourne à la tente, l’orage semble à peu près passé, même s’il pleut encore. Et bien au chaud dans nos duvets on se met à imaginer une nuit calme !

Oui mais voilà 1h plus tard, l’orage revient, nous arrose bien puis s’en va … puis vers 1h du matin le vent assez violent se lève, et la pluie s’intensifie ! C’est super impressionnant vu de l’intérieur de la tente, on tient les piquets par peur qu’elle s’envole.

La pluie s’arrêtera pendant la nuit mais le vent continuera à souffler par violentes rafales jusqu’au lendemain … il faudra même une sortie de Loïc vers 4h du matin pour retendre la tente.

Autant dire que la nuit fût encore courte … Point positif néanmoins de cette nuit agitée, la tente sera sèche demain !

Quinzième nuit

Etape 14 : du refuge d’Arrémoulit à la Toue de Labassa

Récap en bref :

  • Distance : 9,1 km
  • D+ : 607 m
  • D- : 1130 m
  • Départ : 8h
  • Arrivée : 16h30

Récap détaillé :

Réveil un peu difficile donc pour un petit dej’ au refuge. Bonne surprise, le ciel est dégagé mais il y a toujours un vent à décorner les bœufs !

La tente au réveil, face au pic de l’Arriel et au lac d’Arremoulit

Une fois toutes les affaires pliées on se met en route vers le col du Palas que l’on rallie assez vite dans la neige. Une belle vue sur le vallon d’Arriel en Espagne de l’autre côté, et sur le Balaïtous que l’on ne pourra que contempler.

On chausse les crampons à ce niveau pour faire la liaison avec le Port du Lavedan, dans de belles pentes de neige raides, sous le Palas et le Batcrabère. On finit l’ascension dans la petite brèche du Lavedan qui nous permet de repasser côté Français dans la vallée du Larribet.

Belles pentes de neige sous le Lavedan
Au passage du Lavedan

C’est ensuite une descente en crampons puis en chaussures vers les Lacs de Batcrabère et plus loin le refuge du Larribet, tout beau sous le Balaïtous.

On suit les traces dans les névés !
Lacs de Batcrabère

Comme on est un peu ric-rac en argent liquide, on demande à la gardienne ce qu’elle peut nous vendre comme ravitaillement. Elle est très arrangeante, nous prépare de copieux pique-niques et nous rajoute plein de bonnes choses pour le petit dej’, elle nous offre même le café ! Il faut dire qu’il n’y a pas foule au refuge …

Comme il est tôt on veut continuer un peu pour avancer sur notre étape du lendemain. Mais il y a encore des orages annoncés pour le soir et notre expérience de la nuit précédente ne nous fait pas envie … on questionne alors la gardienne sur les cabanes disponibles dans le secteur et elle nous indique la toue (abri aménagé sous les rochers) de Larribet plus bas.

Nous partons donc en direction de cette toue pour voir à quoi elle ressemble !

La toue est bien réaménagée, on hésite un moment à y rester parce que passer une nuit dans cet abri nous faisait envie mais il est encore tôt dans l’après-midi. On décide finalement de continuer un peu notre marche.

Extérieur de la toue de Larribet (on voit la porte sous le rocher !)
Intérieur de la toue de Larribet

Après avoir quitté la très belle vallée du Larribet nous remontons la vallée d’Arrens avec comme point de mire un abri au Labassa (on ne sait pas à quoi il ressemble) et au pire le refuge de Ledormeur un peu au dessus.

Les premières gouttes se font sentir quand on aperçoit au loin une toue correspondant à l’abri visé. Bonne surprise donc, d’autant qu’elle est plutôt saine et en bon état ! C’est décidé on passe la nuit ici, de toute façon dehors il pleut !

Toue de Labassa
Seizième nuit

Etape 15 : de la Toue de Labassa au Refuge de Wallon

Récap en bref :

  • Distance : 14,1 km
  • D+ : 1163 m
  • D- : 1086 m
  • Départ : 8h40
  • Arrivée : 17h

Récap détaillé :

Après une bonne nuit, sèche et calme, nous nous mettons en route en direction du col de La Peyre St Martin. L’objectif du jour est de rallier le refuge de Wallon via le col de Cambalès (2700 m). Petite incertitude tout de même, dans quel état est le col à cette période vu qu’il est quand même haut ?

Première pause au col de la Peyre St Martin, en belle compagnie !

Une marmotte curieuse

Nous avons maintenant l’habitude de croiser marmottes et isards sur notre chemin.

On bifurque ensuite en direction du Col de Cambalès. On chausse les crampons afin de passer la grosse partie enneigée qui arrive presque au col et on entame notre montée en suivant la trace bien étudiée sur la carte, et position GPS à l’appui.

Tout se passe bien jusqu’à ce qu’on se fasse héler par 2 messieurs qui sont plus bas derrière nous : selon eux on ne vise pas le bon col … Bon … moment d’incertitude, nous serions-nous réellement trompés ? On entreprend de revenir vers eux pour leur demander des explications, exposer notre vision de la carte, mais ils sont sûrs d’eux : « Le col de Cambalès je le connais, c’est celui-là, pas celui où vous alliez ». Et ils repartent vers leur col.

Flottement pour nous, nouvelle analyse de la carte topo, repositionnement GPS, discussion : doit-on les suivre ou bien suivre notre analyse ? Finalement on se fait confiance et on part sur notre idée première de suivre notre trace !

La montée vers le col est assez raide, mais on arrive en haut contents, surtout que l’on y trouve un bel écriteau : « Col de Cambalès » ! Nous avions donc bien raison …

Arrivée au Col depuis la vallée d’Arrens

De là on profite d’une belle vue sur le pic de Cambalès, et les lacs de Cambalès dont certains sont encore glacés.

Beau panorama depuis le col

On enchaîne ensuite la looongue descente vers le refuge de Wallon. On recroise les deux messieurs qui s’excusent de nous avoir induits en erreur. On longe les très jolis et innombrables lacs de Cambalès pour arriver au niveau du refuge, tout démoli pour reconstruction (nous étions au courant).

Rafraîchissement au gave et montage du campement, nous sommes prêts pour une nouvelle nuit de bivouac !

Dix-septième nuit

Etape 16 : Refuge de Wallon – Refuge de Baysselance

Récap en bref :

  • Distance : 12,9 km
  • D+ : 1512 m
  • D- : 693 m
  • Départ : 8h50
  • Arrivée : 16h

Récap détaillé :

Réveil avec les vaches ce matin, la nuit a été calme mais un peu humide. Les nuages sont bien accrochés sur les cimes.

Les vaches au p’tit dej’

Nous partons par le vallon d’Arratille, direction les lacs puis le col. Quelques gros névés à passer sans difficulté puis on atteint le col.

Le lac du col d’Arratille encore partiellement gelé

Ensuite nous passons côté Espagnol, afin de rallier le col des Mulets. Il nous permet de rebasculer en France dans la vallée de Gaube. On enchaîne alors la descente vers le refuge des Oulettes au pied du Vignemale qui reste caché dans le brouillard au sommet.

Le Vignemale caché sous les nuages

Il reste une dernière montée jusqu’au refuge de Baysselance en passant par la Hourquette d’Ossoue, que l’on avale assez rapidement. On arrive au refuge en milieu d’après-midi, une belle vue vers la vallee d’Ossoue et au loin le cirque de Gavarnie.

Bon repas au refuge le soir. Pas facile de planter les sardines dans le sol rocheux alors on sécurise la tente à grands renforts de cailloux, il risque d’y avoir encore du vent cette nuit !

Dix-huitième nuit

Etape 17 : Refuge de Baysselance – Grand Vignemale – Petit Vignemale

Récap en bref :

  • Distance : 9,3 km
  • D+ : 1300 m
  • D- : 1300 m
  • Départ : 6h15
  • Arrivée : 16h (fin de journée)

Récap détaillé :

Nuit assez agitée, on a été réveillés plusieurs fois par les fortes bourrasques de vent.

Selon les souhaits de Loïc, nous décidons de partir aux aurores pour démarrer l’ascension du Vignemale : réveil à 4h40 pour prendre le premier petit déj au refuge à 5h30, et on démarre avec la belle lumière du lever de soleil dans les nuages.

On chausse les crampons pour avancer sur le glacier et on s’enfonce petit à petit dans le brouillard qui nous fait face. On monte 500 à 600 m de dénivelé, premier cap le Montferrat puis le col à sur la droite. Les traces dans la neige sont faciles à suivre, heureusement car le brouillard nous tombe dessus vers la fin, elles nous emmènent jusqu’au rocher. va falloir « escalader » pour la montée finale.

Cette escalade dans les éboulis n’est pas du goût de Maroussia, la roche s’effrite sous nos pas. On finit tant bien que mal par arriver à un premier sommet, le clot de la Hount. On est partis un sommet, notre premier « 3000 m » ! Malheureusement les nuages ne se lèvent pas et on ne pourra pas profiter de la vue.

Souvenir du sommet

Redescente par un endroit différent, dans les rochers, pas moins périlleuse que la montée. On tombe sur la grotte du Paradis en passant. Les nuages se lèvent juste assez pour nous permettre de voir la trace dans la neige en contrebas, ouf on est sur le bon chemin !

La trace dans le brouillard

Retour au refuge vers 11h30, apéro puis pique-nique. On se repose un peu avant de repartir pour l’ascension du petit Vignemale en début d’après midi. Seulement 2h aller-retour mais la forte pente dans la neige est quand même assez fatigante. Et le brouillard s’est levé, on a une meilleure vue que ce matin !

« Viens on fait genre on se lance des boules de neige »

Sieste au soleil, occupations diverses, remontage de la tente (on ne peut la laisser qu’entre 19h et 7h dans le parc national), bon repas, et on se couche en se préparant à une nouvelle nuit ventée ! La chance est avec nous pour la vue, le cirque de Gavarnie et ses pics se dégagent en fond !

Le casque et la brèche de Roland au loin avant la dix-neuvième nuit !

Etape 18 : du Refuge de Baysselance à Gavarnie

Récap en bref :

  • Distance : 17,1 km
  • D+ : 525 m
  • D- : 1800 m
  • Départ : 8h
  • Arrivée : 14h45

Récap détaillé :

Petit déj au refuge à 7h et on repart direction Gavarnie ! Les nuages se sont levés dans la vallée. On entame une belle descente vers le barrage d’Ossoue. Passage devant les grottes bellevue, de belles cascades et le pont de neige.

Cascade dans la descente à Ossoue

Et puis on suit la vallée d’Ossoue jusqu’aux hauteurs de Gavarnie. On traverse de beaux champs de fleurs, et on voit nos premiers lys des Pyrénées !

Le lys des Pyrénées

Finalement nous finissons cette longue descente en arrivant au village de Gavarnie où cette fois on peut voir le cirque de près !

Le temps de se rafraîchir au café, on part à la recherche d’un hébergement. Nos critères sont les suivants : on veut un lit, on veut une douche, on veut pouvoir laver nos habits ! Problème, au dernier moment à Gavarnie début juillet, les offres restantes sont rares … résultat on finit à l’hôtel, plutôt confort après ces 7 jours en tente !

Vingtième nuit, à Gavarnie

Planning des prochaines étapes

A partir de Gavarnie on quitte la HRP pour quelques étapes afin de passer la Brèche de Roland et le Mont Perdu. Petite modification dans nos prévisions de parcours car la brèche de Tuquerouye est encore trop enneigée. Nous passerons donc par l’Espagne et les canyons du Mont Perdu jusqu’à Parzán.

Le planning des 4 jours à venir :

  • 03/07 : Gavarnie – Refuge de Goriz. En passant par la brèche de Roland
  • 04/07 : Mont Perdu depuis Goriz
  • 05/07 : Goriz – Pineta
  • 06/07 : Pineta – Parzán

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