Catalogne et Pyrénées-Orientales : Cerdagne, Capcir, Conflent et Vallespir – Jours 44 à 51

Passage dans les PO (et un peu en Espagne) après une « courte-longue » pause de 3 jours. Ça sent la fin du périple !


Etapes 39 bis, ter et quater – La méga pause !

Au programme de cette pause de 3 jours, visite d’Ax-les-Thermes (notamment des bains chauds), puis enterrement de vie de jeune fille pour Maroussia et weekend bien rempli à Toulouse pour Loïc.

Avant de repartir en montagne, rencontre « inattendue » à Toulouse : Sarah et Dänjel, les deux allemands rencontrés au Chili de passage pour visiter la ville ! L’occasion de boire un (rapide) verre avec eux !

Retour à l’Hospitalet-près-l’Andorre dimanche soir pour une nuit au camping municipal.

Quarante-sixième nuit

Etape 40 : de l’Hospitalet-près-l’Andorre au Lac des Bouillouses

Récap en bref :

  • Distance : 21 km
  • D+ : 1325 m
  • D- : 751 m
  • Départ : 8h30
  • Arrivée : 17h45

Récap détaillé :

Départ du camping direction le refuge de Besine. Montée par un beau chemin en forêt puis passage dans le vallon de Besine très agréable. On évolue à travers les pins, par-ci par-là des framboises sauvages et des myrtilles. Apres 2h30 on arrive en vue du refuge de Besine à l’architecture sympa.

Le temps d’une petite pause et on repart en direction maintenant de la Coume d’Anyell. En traversant ce col on bascule dans le vallon du Lanoux. Et par la même occasion, on quitte l’Ariège pour entrer dans les Pyrénées-Orientales !

On entreprend une descente vers la cabane du Rouzet où nous avions bivouaqué lors d’un mémorable entraînement pré-HRP début juin en compagnie de Romain et Laurie. Un beau troupeau de vaches y a pris position, on le traverse pour se diriger vers la Portella de la Grava.

Cabane du Rouzet

Passage du col et on rejoint la haute vallée de la Têt. Il ne reste « plus que » de la descente vers le lac des Bouillouses. Un petit mal de jambes se fait sentir, le prix à payer après la pause de 3 jours !

Comparé à début juin, plus de neige, peu d’eau dans les ruisseaux ce qui nous facilite leur traversée !

Nous finissons la looongue (mais très belle) portion vers le lac sous un beau soleil, et on trouve un spot de bivouac pour la nuit avec vue sur le lac.

Quarante-septième nuit

Etape 41 : du lac des Bouillouses à l’Orri de Baix (vallée d’Eyne)

Récap en bref :

  • Distance : 27 km (25 km à pieds)
  • D+ : 773 m
  • D- : 749 m
  • Départ : 8h15
  • Arrivée : 19h30

Récap détaillé :

Réveil auprès du lac après une nuit ponctuée d’un orage au loin. De très belles lumières sur les Bouillouses.

(PS : La énième réparation du matelas de Maroussia, qui se dégonflait de nouveau, a enfin réussi !)

On se met en marche, d’abord rejoindre l’autre bout du lac. Puis on suit un sentier sous les sapins qui nous fait passer par plusieurs jolis lacs (Estany Llong, Negre et de Pradella).

S’ensuit une longue marche en sous bois sur une piste direction Bolquère. On longe le bas de la station de ski de Pyrénées 2000.

Finalement, arrivés à la départementale qui monte à Font-Romeu, on décide de faire du stop plutôt que de suivre la route jusqu’à Bolquère. Ça fonctionne direct, un monsieur nous prend et nous dépose juste devant l’épicerie du village. Pile à temps pour acheter notre ravitaillement avant que l’épicerie ne ferme pour l’après-midi !

On trouve un endroit paisible à l’ombre de l’église du village pour le pique-nique. Puis on repart, en chemin vers le col de la Perche on trouve un panneau indicateur qui nous plaît bien !

Puis on décide de ne pas suivre le GR10 pour rallier Eyne car il suit la route. On emprunte donc le GR de Pays qui nous fait traverser par la forêt, sur un sentier agréable malgré la chaleur de l’après-midi.

À Eyne, pause au bar le temps de calculer nos prochains ravitaillements. Puis passage par le marché de producteurs hebdomadaire qui a lieu aujourd’hui pour acheter quelques produits locaux.

Marché d’Eyne

On décide au vu de l’heure de ne pas s’arrêter à Eyne mais de s’avancer sur l’étape du lendemain qui est longue. On monte donc dans la vallée d’Eyne en visant l’Orri de Baix comme arrêt de bivouac du soir.

Il fait chaud, mais le chemin reste en sous bois et est agréable. Plein de fleurs et de plantes partout ! On arrive ainsi en fin d’après midi à l’Orri de Baix, déjà occupé, pas grave on trouve un beau plat au bord du ruisseau pour le bivouac de ce soir !

On profite du soleil encore haut malgré l’heure et d’un beau coucher de soleil sur le Carlit que l’on aperçoit au loin. On montera la tente plus tard pour respecter les consignes dans la réserve naturelle.

Quarante-huitième nuit

Etape 42 : de Eyne au Refuge Ulldeter

Récap en bref :

  • Distance : 15,1 km
  • D+ : 1197 m
  • D- : 1018 m
  • Départ : 8h00
  • Arrivée : 15h15

Récap détaillé :

La journée débute par la montée vers le col de Nuria. D’abord au frais en profitant de l’ombre matinale, puis au soleil un peu avant le col. On retrouve des marmottes (ça faisait longtemps qu’on n’en avait pas vu !), dont des jeunes qui s’amusent à se battre.

Lumières du matin en vallée d’Eyne
Jeunes marmottes qui jouent

Nous arrivons après moins de 2h de marche au col de Núria. Belle vue côtés Français et Espagnol (on est sur la frontière), on commence à voir les lignes de crêtes sympathiques que l’on va suivre.

Vue côté français depuis la Nuria

On continue ainsi en prenant les crêtes, passage par les pic d’Eyne et de Nou Fonts. Redescente au col du même nom puis pic de Noucreu et pic de la Fossa del Gegant à proximité duquel on pique nique.

Paysage de crêtes, lunaire

En repartant on tombe sur des pieds de génépi (on nous avait prévenu), on ramasse nos 40 brins règlementaires. Puis on continue vers le col de Carança avant de conclure notre cheminement en crêtes par les pics inferior et superior de la Vaca puis le pic de Tirapits.

Pic de Tirapits

S’ensuit alors une belle descente dans le vallon de Tirapits puis la remontée au col de la Marrana. En chemin Maroussia localise un troupeau d’isards.

Finalement on passe dans la vallée où le Ter prend sa source, et on arrive rapidement au refuge de Ulldeter.

Possibilité de bivouaquer en s’éloignant du refuge, on se trouve on beau coin sous les sapins.

Quarante-neuvième nuit

Etape 43 : de Ulldeter au Refuges de Mariailles

Récap en bref :

  • Distance : 22,5 km
  • D+ : 802 m
  • D- : 1318 m
  • Départ : 8h30
  • Arrivée : 16h25

Récap détaillé :

Réveil avec les rayons de soleil chatouillant la tente au travers des pins. Après avoir tout plié on part dans un premier temps pour la station de ski de Vallter plus bas. Puis c’est une belle montée vers la Portella de Morens, grand et large col. On change ici assez nettement de paysage. Les sommets sont tout arrondis, les pentes plus douces toutes enherbées. On bénéficie en plus d’une belle lumière du matin.

2 troupeaux, 2 couleurs

On suit le chemin relativement à niveau passant sous les Puigs de la Coma Ermada, de la Llosa, de Roques Blanca et Roques Colom. Au fond on voit se dessiner le Pic du Canigou.

On rallie en fin de matinée la Portella de Rotja. Le paysage est encore changeant, la roche blanche est plus découpée en crête, on rencontre quelques sapins. On pique-niquera contre la crête en direction du pic de Roques Blanches.

Ensuite par un beau chemin agréable, montant tout doucement, on rejoint une ancienne piste qui conduit au Pla de Guilhem. Petite chute sans gravité à l’avant du peloton pour Loïc, qui rythmera le trajet sur cette piste peu intéressante si ce n’est pour la vue que l’on y a vers le Canigou.

Arrivée finalement plus vite que prévu au Pla de Guilhem. Jolie étendue herbeuse ponctuée de roches blanches éclatantes. On visite l’abri et le refuge non gardé du Pla, puis on continue sur le GR vers le refuge de Mariailles.

Après un passage en crête, on descend vers une piste dont on coupera les lacets via un chemin pentu. Puis à partir de l’Orri de Llipodere, on suit la piste jusqu’à arriver au refuge de Mariailles, très sympa !

Beaucoup de vent dans le secteur, on décide de passer la nuit à l’abri dans le refuge ouvert de l’ONF juste au-dessus de Mariailles. Et on a droit à un magnifique coucher de soleil.

Cinquantième nuit. Coucher de soleil

Etape 44 : du refuge de Mariailles à la Cabane de Pinatell – Pic du Canigou

Récap en bref :

  • Distance : 21,5 km
  • D+ : 1279 m
  • D- : 1343 m
  • Départ : 7h30
  • Arrivée : 16h45

Récap détaillé :

Pliage des affaires rapide vu que l’on a dormi dans la cabane. Seule une souris à dérangé notre sommeil en tentant timidement de picorer notre poubelle pendant la nuit.

La montée est agréable, pas trop raide et on arrive sereinement à la cabane Arago sous le Canigou.

À ce niveau, le pente se raidit progressivement. Quelques derniers lacets permettent d’arriver juste sous la Portella de Vallmanya puis on suit le sentier qui amène à la Brèche Durier.

C’est ici qu’on entre dans le début de la Cheminée, il faut mettre un peu les mains mais rien de trop compliqué.

Finalement ça y est on arrive au pic ! Maroussia est transcendée émotionellement par ce sanctuaire Catalan©️.

Super panorama depuis ici. Dommage qu’on ne voie pas la mer, trop d’humidité en plaine. Il est encore tôt (on a été rapides en montée :p) mais on pique-nique ici, avec vue sur le Carlit au loin.

Pas encore trop de foule, mais quelques insolitetés au sommet : un gars qui a porté son VTT jusqu’ici pour descendre le pic, un groupe de jeunes de l’USAP accompagnés par David Marty (pour les amateurs de rugby : ancien joueur de l’USAP et international francais de rugby à XV).

Nous entamons la descente vers le refuge des Cortalets, il fait très chaud. Ensuite on attaque une portion censée se faire sur la piste mais une petite erreur de parcours nous permet finalement de suivre un sentier en sous bois assez agréable et on retrouve notre trace au Ras de Prat Cabrera.

Pour terminer, on suit le balcon du Canigou, un chemin bien tracé quasi à niveau qui épouse les vallées, jusqu’à la cabane de Pinatell.

C’est ici que nous attend Michelle, venue nous ravitailler de quelques victuailles et encouragements !

En début de soirée 3 randonneurs arrivent également et passeront la nuit avec nous.

Un bon repas et une belle soirée qui nous reboostent bien pour les derniers jours du périple.

Bon repas (il y a même des assiettes dans la cabane)
Cinquante-et-unième nuit

Ne manquez pas au prochain article :

Les dernières étapes du parcours et l’arrivée à Banyuls !

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