Les Cyclades

Et voilà, après 5h de ferry depuis Heraklion nous arrivons dans les Cyclades en accostant à Santorin à minuit ! Ce sera la première des 6 îles des Cyclades que nous allons visiter.

Etape 1 : L’archipel de Santorin

Arrivée de nuit dans l’île et donc pas de premier aperçu, on se garde la surprise pour demain ! Direction le camping à Fira et montage de la tente dans le noir, mais ça va on est un peu rodés maintenant 😉

Le premier jour nous partons visiter le village de Fira, perché sur la corniche de la caldeira. Très impressionnant et très beau de se balader dans les petites ruelles au milieu de maisons blanches et d’églises aux toits bleus.

Fira

Puis on part à pied vers le nord de l’île au village de Oia (prononcer « iia »), par un sentier qui longe la crête de la caldeira sur 11 km en surplomb. De quoi avoir un superbe aperçu de l’archipel.

Nous arrivons à Oia, qui correspond vraiment à l’idée que l’on se fait du village grec (encore plus que Fira). Les maisons et hotels perchés sur la falaise, les minuscules ruelles et une splendide vue. On pourra admirer le fameux coucher de soleil depuis la corniche du village.

Oia

Le deuxième jour, direction le sud de l’île. Visite de la cité préhistorique d’Akrotiri où était établie une société Minoenne. Le village fut enseveli sous plusieurs dizaines de mètres de cendres lors de l’éruption minoenne du volcan de Santorin (1620 av JC). Les vestiges ont été assez bien conservés et sont abrités dans un immense hangar. On découvre que les minoens étaient une civilisation très avancée, avec déjà des réseaux d’eau et d’assainissement (alors qu’il a fallu attendre plusieurs milliers d’années pour en retrouver dans d’autres endroits du monde !).

Ensuite nous faisons un saut à la « plage rouge« , petite crique où une falaise rouge fait face à la mer. Dommage, le soleil n’est pas au rendez-vous.

« Red beach »

Enfin, direction Perissa d’où l’on part pour une petite balade jusqu’à la cité de l’ancienne Théra. Ville perchée fondée par un roi de Sparte nommé Thira qui donna son nom à la ville et à l’île principale de l’archipel. Le vue y est belle.

En redescendant on profite de la belle plage de sable noir de Perissa.

Le troisième jour, on descend les 600 marches qui conduisent au vieux port de Fira et on part pour un tour en bateau afin d’en apprendre plus sur l’archipel de Santorin. Au programme :

  • Arrêt sur l’île volcanique Néa Kaméni, où sont situés les cratères successifs du volcan. Balade guidée intéressante (une des éruptions, il y a très longtemps, a provoqué une vague de plus de 200m de haut !), on voit des fumeroles et on peut apprécier la vue à 360° sur l’archipel.
  • Arrêt baignade dans des souces chaudes sulfureuses situées au bord de l’île volcanique (pas si chaudes que ça : 26°C contre 21°C dans la mer).
  • Accostage sur l’île de Thirassia (nom de la fille du roi Thira), pour monter au village perché de Manolas. On peut profiter de ce beau village qui n’est pas envahi de touristes.
Cratère actif du volcan

Retour au vieux port de Fira où il nous faut désormais remonter les 600 marches pour retourner au camping … Et pas de triche, on ne prend pas le funiculaire !

Ça en fait des lacets !

Le quatrième jour, le ferry que l’on devait prendre le matin étant annulé on ne part que le soir. Un peu de temps encore pour profiter de l’île !

  • Pas de visite du musée préhistorique de Santorin car il y a une grève (alors qu’on avait acheté les billets) …
  • Mais visite d’un musée interactif sur le mythe de l’Atlantide. Assez ludique. On serait presque convaincus que l’Atlantide se situait à Santorin !
  • Puis balade au travers de villages de l’île presque déserts de touristes : Mégalochori et Pyrgos.
Tels Poséidon

Et le soir, après avoir assisté à un énième magnifique coucher de soleil, c’est donc le départ en ferry vers l’île de Milos, prochaine étape de notre traversée des Cyclades.

L’archipel de Santorin (très simplifié)

Etape 2 : l’île de Milos

3h de ferry, un peu de retard et on accoste à 2h30 du matin dans le port d’Adamas sur l’île de Milos. Encore de nuit, malheureusement, et on ne peut pas profiter de la vue sur la grande baie de Milos.

Plusieurs déceptions en cette première journée : il y a très peu de bus car la saison touristique est terminée, donc nous devons louer une voiture. Et le centre que nous avions contacté pour faire de la plongée nous dit que finalement il fait trop de vent et qu’on ne reste pas assez longtemps pour aller plonger.

Mais comme nous avons la voiture, nous pouvons vadrouiller au gré de nos envies. Direction donc plusieurs plages toutes plus différentes les unes que les autres :

  • Papafrangas, falaises grises surplombant une crique de gros cailloux
  • Alogomandra, plage de sable et petite crique sous une falaise calcaire plutôt jaune
  • Sarakiniko, magnifique endroit, pas vraiment de plage mais une roche calcaire blanche éclatante aux formes arrondies étranges. Des ponts naturels sous lesquels on peut nager, dans une eau bleue turquoise !

Le lendemain, nouvel échec en voulant rejoindre le site de Kimolos, ancien repère de pirates au sud de l’île. La piste qui s’en approche le plus est très cahotique et on a peur de tomber en rade avec notre Fiat Panda (on apprendra au final que de toute façon on n’avait pas le droit d’aller là-bas en voiture de location…).

On se « rabat » alors sur de nouvelles plages à explorer :

  • Firiplaka, avec des falaises multicolores (rouges, jaunes, vertes, …). On y voit un groooos poisson lune échoué.
  • Tsigrado, micro plage coincée dans une minuscule crique, accessible par échelles et cordes en se faufilant dans une faille.
  • Paliochori, grande plage de sable sombre, surplombe de belles falaises également. Le sable y dégage une telle chaleur en été (due au volcan) qu’un resto du coin y fait cuire certains aliments dedans !

Le reste de la journée est consacré à la visite du village de Plaka et son Kastro perché tout en haut. On y a une belle vue sur la baie de Milos. Puis on descend au village de pêcheurs coloré de Klima d’où l’on profite d’un beau coucher de soleil sur l’île.

Le lendemain, départ pour Sifnos !


Etape 3 : L’île de Sifnos

Arrivée sur l’île de Sifnos de jour, enfin on peut la voir avant d’accoster à Kamares ! Du bateau elle semble plus escarpée que les autres.

On a la surprise d’être attendus par le gérant de notre logement qui nous conduit jusqu’à Artemonas au centre de l’île. Ce petit village très typique est collé à la « capitale » de l’île Apollonia (Sifnos est l’île d’Apollon).

Directement en arrivant, première petite rando jusqu’au village de Kastro perché autour d’un ancien château.

Balade agréable qui nous fait passer par de beaux sentiers serpentant entre les innombrables terrasses en pierre sèche qui structurent les pentes de l’île.

Le lendemain, nouvelle rando un peu plus longue qui nous fait suivre de beaux sentiers à flanc de montagne en surplomb de la mer. Comme on est en avance sur le temps estimé de marche on décide de monter jusqu’au sommet de l’île, le mont Profitis Ilias où est perché un grand monastère.

De là, une vue sur plusieurs îles des cyclades au loin s’offre à nous, c’est beau !

Le troisième jour, comme nous avons du temps avant de prendre le ferry, on part pour une autre balade qui nous fait descendre cette fois vers d’anciennes mines au bord de la mer. Ici il ya a bien sûr une chapelle (Agios Sostis). Elle est juchée sur une avancée balayée par les vents, au bord des trous des mines. On ne croise pas grand monde sur notre chemin, seulement des ânes et des chèvres.

Le ferry nous récupère le soir en direction de l’île de Paros, prochaine (brève) étape.


Etape 4 : l’île de Paros

Etape éclair, de transition, on ne restera qu’un jour à peine.

Nous en profitons pour visiter le village de Parikia (capitale de l’île), et son quartier du Kastro très sympathique. On peut notamment y admirer des pans de l’ancien rempart construits à partir de bouts de colonnes de temples.

Le temps étant incertain, on s’abrite à l’hôtel un moment et on en profite pour apprendre les règles du backgammon ! Pas si compliqué, maintenant on pourra faire comme les vrais grecs qui jouent dans les bars.

Concentration maximale !

On décide aussi de faire une brève incursion vers l’intérieur de l’île, au village de Marpissa. Escapade assez authentique en bus scolaire et balade paisible dans ce village totalement vide de touristes (à part nous ^^) et plein de magnifiques petites rues !

Le soir, tard, on embarque pour l’île de Naxos.


Etape 5 : l’île de Naxos

Arrivée de nuit sous un sacré orage au port de Chora … on peine à relier notre logement dans les rues inondées.

De même que pour Paros, on ne s’éternisera pas à Naxos : un jour et demi sur place.

Au programme du premier jour, découverte du centre de l’île au village de Halki. Visite d’une distillerie familiale où ils utilisent le même matériel depuis 1896, et balades autour du village où sont disséminées plusieurs églises byzantines. On croise quelques spécimens intéressants de faune et flore.

Et le lendemain, visite de Chora, de ses rues et du temple d’Apollon (enfin, ce qu’il en reste !).

Départ dans l’après-midi pour l’île d’Amorgos assez folklorique : on monte dans le mauvais bateau et quand on s’en rend compte on a juste le temps de sauter avant qu’ils ne remontent le ponton, puis on doit courir un bon bout de chemin avec nos gros sacs pour attraper le bon bateau juste avant qu’il ne parte !


Etape 6 : l’île d’Amorgos

Dernière des îles que l’on visitera durant ce tour des Cyclades. On débarque au Port de Katapola.

Nous restons 2 jours sur place. Le soleil qui se cachait depuis quelques jours, laissant entr’apercevoir l’hiver, refait son apparition comme en plein été. De quoi bien profiter de l’île !

Pour le premier jour, nous partons à pied jusqu’à Chora (d’Amorgos) puis descendons vers le très célèbre monastère de Panagia Chozoviotissa (que l’on voit notamment dans le Grand Bleu). Le bâtiment est très impressionnant, brillant au soleil, accroché sur la falaise rouge en surplomb de 300 m au-dessus de la mer.

Peu de monde en visite en cette fin octobre, c’est agréable. Un verre de Raki-canelle, de l’eau et des loukoums sont offerts sur place. On les déguste au frais dans une petite pièce du monastère.

Et puis comme il fait chaud et beau, on se pose sur une mini plage coincée entre deux rochers, face à une eau turquoise translucide pour peaufiner nos bronzages.

Le deuxième jour, direction Aegali au Nord de l’île. Visite de 2 jolis villages verdoyants (ça change un peu) : Langada et Tholaria. Et on finit par ce qui sera sûrement notre dernier bain de mer.

Le lendemain, départ tôt pour Athènes en Ferry !

Maroussia a du mal à dire au revoir au chat de l’hôtel (baptisée Pipette) …


Et la suite …

Après 1 mois sur les îles grecques en mode tourisme, nous retournons sur le continent.

Durant les semaines à venir nous allons faire du « wwoofing » : travail en échange du gîte et du couvert dans des fermes (ou autres structures) pratiquant une agriculture biologique !


Petit lexique de mots grecs basiques que l’on utilise

(Traductions approximatives et en phonétique)

  • Bonjour : Kalimera (bonjour poli), Yassas (salut conventionnel), Yassou (salut familier)
  • Bonsoir : Kalispera
  • Bonne nuit : Kalinirta
  • S’il vous plaît, de rien : Parakalo
  • Merci : Efkaristo. Efkaristo poli (merci beaucoup)
  • Très bon : Poli kala / kalo
  • Oui :
  • Non : Ochi
  • Un, deux, trois : Ena, Thio, Tria
  • France : Gallía

2 commentaires sur « Les Cyclades »

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