Wwoofing dans les oliviers !

Nous voilà donc partis vers une nouvelle destination de wwoofing. Le confinement étant de vigueur en Grèce et les transports moins fréquents, nous avons dû renoncer à nous rendre sur l’île de Céfalonie où nous devions ramasser les olives et aider à l’entretien des oliviers.

Heureusement nous avions également pris contact avec Padelis, qui possède plusieurs champs d’oliviers dans une campagne proche d’Athènes (et donc plus facilement accessible). Il a accepté de nous accueillir pour qu’on l’aide, direction la région de Thèbes !

Bus jusqu’à Volos, puis bus (sur une route touuuuute droite) jusqu’à Larissa (la capitale de région). Ensuite nous prenons le train jusqu’à Thèbes, c’est un beau voyage qui permet de voir le pays différemment.

Notre hôte Padelis nous y attend pour nous amener jusqu’à Agios Vasilios, là où nous serons logés au début.

Petit descriptif du contexte !

Précaution Covid-19 oblige, dans un premier temps nous ne logeons pas dans la maison où Padelis vit avec ses parents à Kapareli. Ils nous hébergent d’abord dans leur maison de vacances à Agios Vasilios, à 14 km de Kapareli.

Agios Vasilios est un petit village côtier du golfe de Corinthe. On y accède par une unique route venant de Thèbes. L’été, 400 habitants, presque exclusivement des grecs qui y ont leur maison de vacances. L’hiver, c’est à dire en ce moment, 20 habitants. Autant dire que nous y sommes au calme !

Concernant la géographie, la région est plutôt montagneuse. Et par rapport au Pélion, la végétation est bien moins arborée, plus rase et aride. Le vent souffle fort et quasiment toute la journée. Tout cela offre de splendides points de vue depuis les hauteurs surplombant la mer de Corinthe. Et au loin, on aperçoit les montagnes du Péloponèse.

Padelis nous explique qu’il y a 2 ans un immense incendie a ravagé toute la forêt de pins qui recouvrait la montagne, en traversant plusieurs exploitations d’oliviers dont certaines lui appartenant.

Depuis le village on peut accéder rapidement à des plages sympa, des spots de baignades. On peut se promener sans risque car d’après notre hôte, il faudrait être la personne la plus malchanceuse du monde pour tomber sur un contrôle de police ici. On se permet même un petit bain de mer !

Après quelques jours, Padelis nous propose finalement de venir habiter dans la maison familiale à Kapareli (pour ne pas avoir à venir nous chercher et nous ramener tous les jours). Certes c’est moins sauvage et isolé qu’Agios Vasilicos, mais au moins il y a un peu plus « d’animation » : boulangerie, épiceries, tavernes (bien que fermées).

En étant à la maison on fait la connaissance de la famille de Padelis. Son père, Ioanis, qui ne parle pas anglais et qui est donc plutôt réservé avec nous. Sa mère, Vasiliki, très chaleureuse et qui nous nourrit bien (et beaucoup) à chaque repas ! Les cousins et tantes de Padélis, dont une qui a vécu en France et parle très bien français. Et le chien géant, Rex !

Maroussia qui a failli faire tomber sur le canapé une « loukoumade » dégoulinante de miel

Et le soir, au coin du feu, on peut plus facilement échanger avec Padelis sur différents sujets : Grèce, France, culture (du pays et des olives), politique, …

Kaparelli est un village essentiellement agricole, entouré de champs divers, vignes et plantations d’oliviers. C’est bien de s’y promener. On s’y impreigne un peu plus de la vie grecque. Padelis nous a aussi emmené voir les villages voisins et environs.

Et le travail dans tout ça ?

Bien sûr nous sommes là pour aider Padelis, qui est plutôt cool sur le rythme (même un peu trop pour nous !). Il nous laisse lui dire quand on souhaite travailler et s’adapte. En général on commence entre 10h et 11h le temps de se rendre sur place, et on travaille durant 2 à 4h.

Padelis a des dizaines de parcelles d’oliviers, réparties un peu partout entre Kapareli et Agios Vasilios et on ne sait pas comment il fait pour se repérer parmi tous ses terrains et arbres ! D’ailleurs, il y a un endroit où il ne savait plus quels oliviers étaient les siens…

Le ramassage des olives est déjà fini, c’était 1-2 semaines plus tôt (d’ailleurs 2020 n’était pas la bonne année à olives). Notre travail est donc plutôt consacré à l’entretien des oliviers. Ce qui est tout de même intéressant.

  • Coupe des jeunes pousses d’oliviers et des jeunes branches à la base des troncs.
  • Ramassage et broyage des branches d’oliviers élaguées par le père de Padelis
  • Nettoyage des champs d’oliviers après le passage du tracteur, en enlevant les grosses pierres.

Padelis connaît bien la région et les oliviers donc il répond à toutes les questions que l’on se pose (et on s’en pose beaucoup quand on passe 4h à couper des petites branches !!).

Nous avons aussi fait d’autres petits travaux divers : couper les herbes dans une vigne, ramasser puis casser des amandes, nourrir les poules…

Par rapport au précédent wwoofing certains travaux demandent un peu plus d’énergie. Les champs d’oliviers sont en pente, on travaille souvent courbés et nous sommes rincés à la fin de la journée ! Mais sur les derniers jours il y a eu du mauvais temps et de la flemme pour Padelis, ce qui fait que nous avons peu travaillé. Le temps nous a parfois paru un peu long…


En bilan

Ce wwofing a donc été une nouvelle expérience enrichissante en terre Grecque.

D’un point de vue de l’échange, nous avons été très bien reçus par la famille de Padelis. Nous avons appris beaucoup de choses sur la vie locale, les habitudes, les traditions, quelques expressions de langage, la culture des olives. Nous avons pris note de quelques recettes culinaires intéressantes. La famille de Padelis nous a d’ailleurs rempli les bagages de divers produits de leurs exploitations !

D’un point de vue du travail, le rythme a été assez tranquille, parfois un peu trop par rapport à ce à quoi l’on s’attendait. La saison de notre passage, la météo et la covid y sont sûrement pour quelque chose. On pense que Padelis était surtout content d’héberger des gens pour partager et échanger.

Merci donc à Padelis et sa famille pour l’accueil !!


Durant ces dernières semaines, nous avons pris la décision d’avancer notre retour en France étant donné le confinement en Grèce.

Nous partons donc une fois le wwoofing terminé. Le retour ne se fera pas en toute tranquillité, mais on racontera tout ça dans notre prochain (et probablement ultime pour cette année) article du blog !

Un avis sur « Wwoofing dans les oliviers ! »

  1. Sympa, aussi, la découverte des gens ! encore merci pour toutes ces nouvelles, en photos et en mots … à très très vite, alors, si j’ai bien compris ! Plein de bisous (masqués, snif) ! Myriam

    J’aime

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer